Ce disque est complètement différent du reste des disques de Yôko que j'ai déja pu entendre. La musique y est très epurée, voire minimale et l'ambiance est assez mélancolique, détachée, calme, très calme. Les dix titres de ce disque assez court (20 minutes) semblent en fait ne former qu'une seule et même longue pièce, où la plupart des morceaux sont construits autours d'un phrase courte et répétitive jouée au piano ou à la harpe, sur laquelle vient se greffer une mélodie très simple. La quatrième plage est ultra minimaliste, et laisse une large place aux silences. Même si tout le disque n'est pas comme ça, il reprèsente bien la direction musicale de ce disque. Les mélodies sont quand même toujours aussi belles. Mon titre préféré lors des premières écoutes est Skimsky, avec une suite d'accords au piano vraiment jolie. On ne peut s'empécher de se demander en comparant ce disque à ses productions habituelles, comment elle peut à ce point créer des ambiances et des humeurs aussi différentes, Yôko est vraiment un caméleon musical. A noter que le septième titre ressemble fortement au morceau Le Temps des Cerise (bien vu Pablo !). Ce qui est un peu étonnant, c'est qu'il n'y a pas aucune mention sur la pochette du disque qui indique que c'est une reprise !