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pochette disque
Maaya SAKAMOTO
坂本真綾
Shonen Alice
少年アリス
date de publication : 2003-12-10
label : Victor Entertainment
numéro de catalogue : vicl-61165
format : album CD - 14 tracks
durée totale : 00:58:59
genre : jpop
01 Uchû Hikôshi no Uta うちゅうひこうしのうた 03:48
02 Sora wo Miro ソラヲミロ 04:05
03 Scrap - Wakare no Uta スクラップ ~別れの詩 04:46
04 Makiba Alice ! まきばアリス! 04:49
05 Mahiru ga Yuki 真昼が雪 04:33
06 Kingfisher Girl - The song of "Wish you were here" 03:30
07 Hero ヒーロー 02:47
08 Yoru 04:42
09 Call To Me 04:48
10 Hikari Ake 光あれ 04:25
11 Chibikko Folk ちびっこフォーク 04:03
12 Park Amsterdam - the whole story 04:05
13 03 05:58
14 Okitegami おきてがみ 02:40
track 8 - Yoru
track 14 - Okitegami
Composé et arrangé par
Yoko Kanno [菅野よう子]
Paroliers
Hiroshi Ichikura [一倉宏] (1,11)
Maaya Sakamoto [坂本真綾] (2,4,7,10,13,14)
Yuho Iwasato [岩里祐穂] (3,5,8)
Chris Mosdell (6)
Alan Brey (9)
Troy (12)
Vocalistes
Maaya Sakamoto [坂本真綾]
Musiciens
Yoko Kanno [菅野よう子] - piano & keyboards

sessions in Japan
Yasuo Sano [佐野康夫] - drums
Hitoshi Watanabe [渡辺等] - bass
Tsuneo Imahori [今堀恒雄] - guitar (except 11)
Mataro Misawa [三沢またろう] - percussion
Gen Ittetsu [弦一徹] Strings - strings (1)
Masatsugu Shinozaki [篠崎正嗣] Strings - strings (13)
Naruyoshi Kikuchi [菊地成孔] - sax
Keishi Urata [浦田恵司] with Chikanari Gokan [後閑慎也], Syunsuke Sakamoto [坂元俊介] - synthesizer manipulating
Hisaaki Hogari [保刈久明] - additional ambient tracks (1,7)

sessions in U.K.
Phil Palmer - guitar (4,7,8,10,11)
Andy Pask - bass (8)
Ralph Salmins - drums (8)
Helen Keen - flute (6)
David Theodore - oboe (6)
Nicholas Bucknall - clarinet (6)
Ilaria Graziano - backing vocals (11)
Gavyn Wright Strings - strings (2,6,9,10)
Isobel Griffiths - contractor
Yoko Kanno [菅野よう子] - conductor
Chronique par MICHAEL
Voici le tant attendu 4e album de Maaya Sakamoto, toujours composée et produit par la " grande sœur " Yoko Kanno.
L'album comporte une petite quinzaine de pistes et le graphisme de la pochette est, une fois de plus, très soigné. Maaya est visiblement allée poser en Ecosse avec un style vestimentaire sauvage rappelant celui des femmes des cavernes. Cette inspiration serait renforcée par les animaux imprimés en vernis sur la couverture, enfin ne nous égarons pas en considérations esthétiques.
L'album commence d'une manière assez similaire à Lucy son précédent opus. Le disque commençait par une piste instrumentale toute calme jouée par Yoko au piano et qui donnait son nom à l'album. Ici c'est " Uchuu hikoushi no uta " balade presque exclusivement acoustique qui fait office d'introduction. La mélodie toute en finesse de Yoko et la voix toute douce de Maaya en font une chanson très agréable parfois nostalgique certes, mais remplie d'espoir. C'est une chanson qui donne envie de sourire…. Enfin je trouve.
Comme pour " Lucy " la piste 1 est suivie d'une seconde chanson plus rythmée qui vient briser la sérénité de ce début d'album. " Sora wo miro " est une chanson plus pop dans sa construction, mais qui bénéficie d'un renfort symphonique dans les refrains, sur des paroles qu'elle a elle-même écrites. La mélodie pop/rock, les cordes symphoniques et la voix passionnée de Maaya en font une chanson très agréable bien que moins poétique que la première plage du CD.
Piste 3 " Scrap - Wakare no shi". Ici c'est une piste pop/rock, plus classique qui pourrait rappelle d'autres chanteuses de Jpop. Elle m'évoque " Hémisphère " le générique de début de la série " Raxhephon ". Même rythme, en plus rock, même façon de chanter pour Maaya en plus rapide. C'est loin d'être ma préférée du CD.
Piste 4 " Mikiba Alice! " Ici la mélodie se calme et redevient plus fluide. Les premiers accords de guitare me rappellent étrangement ceux d'une chanson de la chanteuse folk américaine Shawn Colvin qui s'appelle " Diamond in the rough ". Miss Kanno aurait-elle rendu un hommage déguisé à Shawn Colvin. La chanson en elle-même, très folk , laissant la part belle de la mélodie à la guitare, pourrait très bien être une chanson de Shawn Colvin. Le solo de guitare acoustique vers la fin de la chanson est très agréable et la voix de Maaya est plus posée qu'a l'accoutumé, elle joue plus avec les différentes tonalités. Elle est tout en retenue pour cette très belle chanson folk qui charme sans même que l'on s'en rende compte.
"Mahiru ga Yuki " est une chanson à consonance plus soul/pop. Le rythme est donné par les " beat " et la voix même de Maaya, ses intonations. C'est une chanson plus basée sur la voix de Maaya que sur la mélodie. Elle est cependant agréable notamment grâce au cœurs dans les refrains qui donne une belle profondeur. La petite reprise à la fin de la chanson est assez sympa également.
Piste 6 " KINGFISHER GIRL The song of wish you were here ". Alors là, on est dans la catégorie au-dessus si je puis m'exprimer ainsi. Dès les premières notes, on est dans une autre atmosphère. C'est ce genre de chansons qui font de Maaya une chanteuse à part dans le paysage des idoles de Jpop. Et cela est dû en grande partie à Yoko. Elle élabore ici une mélodie particulière empreinte d'influence diverse, folk, lyrique, médiéval et la voix de Maaya particulièrement maîtrisée rend le tout harmonieux. La guitare acoustique, les notes de flûte se baladant pendant la chanson, l'accent anglais hésitant de Maaya font de cette chanson peut-être la plus intéressante du disque.
Piste 7 " Hero ". Petite balade électro minimaliste comme sait en confectionner Yoko. La voix de Maaya se fait aiguë mais sans jamais hausser le ton. Une petite chanson féerique.
Piste 8 " Yoru ". Mélodie calme au début ainsi que le chant de Maaya, mais le rythme augmente au refrain pour bâtir une chanson electro-pop de facture classique mais assez agréable. Surtout grâce au chant de Maaya en fin de compte.
On continue directement avec la piste 9 " Call to me ". Écrite par un petit nouveau de l'écurie Kanno : Alan Brey. Des cordes introduisent une mélodie à la guitare et la voix de Maaya arrive après. Le chant est maîtrisé et moins aigu qu'a l'accoutumé. Maaya travaille ses intonations, elle mûrit et cela se ressent. L'accent anglais aussi semble meilleur pourtant elle a dû être enregistré en même temps que " KINGFISHER… ". La mélodie est dense parfois le piano s'allie à la guitare et les cordes viennent renforcer le chant ce qui confère un côté très romantique à la chanson. Elle me rappelle beaucoup " The garden of everything " qu'elle chantait en duo avec Steve Conte. La façon de chanter, le lyrisme des cordes. Elle a aussi le même défaut que cette dernière, on s'en lasse vite, en tout cas en ce qui me concerne. Mais elle reste belle et très efficace. En plus elle fonctionne. Je l'ai écouté en désirant que quelqu'un m'appelle et juste après la dernière note, mon téléphone a sonné. Merci Maaya et Yoko.
Piste 10 " Hikari are ". C'est la chanson qui visiblement sert de single à l'album. C'est également le premier extrait que j'ai pu entendre. C'est une chanson pop, très entraînante. Maaya y chante de manière différente de ce dont elle a l'habitude. Grave parfois aigu dans les fins de refrain. Le résultat est très beau. Guitare et piano mêlés avec des envolées de cordes à la fin. Le rythme varie et l'ensemble donne une chanson originale, entraînante et harmonieuse. Bon choix pour un single je trouve.
Piste 11 " Chibikko Folk " est comme son nom l'indique, une chanson folk. Guitare acoustique et voix tout en retenue. C'est simple, mais parfois il n'y a pas besoin d'une production titanesque pour faire une bonne chanson. On imagine aisément que Maaya pourrait la chanter en jouant elle-même de la guitare lors de concerts. Les arpèges de guitare sont sobres et classieux. La voix de Maaya est très mélodieuse et se fond littéralement avec les notes et les cœurs sont très beaux. Une des bonnes surprises de l'album.
" Park Amsterdam (the whole story) ". Alors là, je dois avouer que j'ai changé d'avis. Au début je n'aimais pas tellement cette version de " Park Amsterdam ". Je préférais celle rassemblant le premier et le dernier couplet, que l'on peut trouver en piste 3 sur le single de " Gravity ". Je m'attendait à une jolie balade mais plus longue. J'ai donc été déstabilisé par le tournant pop que prend la chanson lors du second couplet. Mais, au fil des écoutes, j'ai appris à l'apprécier. Elle a un petit coté " Beatles " pas désagréable du tout. Il y a une " folie douce " dans la manière de chanter de Maaya, dans la mélodie décousue, dans les intonations et bien sûr dans les paroles. Tout cela retranscrit vraiment l'univers d'Alice au Pays des Merveilles comme il y est fait allusion. Je dois donc l'avouer " …the whole story " est une bonne chanson. Mais " Park Amsterdam " mérite d'exister toute seule dans sa version courte. Elle est très belle en balade acoustique. Je pense qu'elle vaut à elle seule l'achat du single de " Gravity ".
Déjà la piste 13. " 03 " est le générique de fin du court-métrage " 03+ " dans lequel joue Maaya. C'est une lente balade qui commence par des extraits de bruits urbains, de circulation. Puis vient la mélodie au piano et la voix de Maaya. Le ton est grave et imprégné de tristesse. La chanson retranscrit parfaitement l'ambiance du court-métrage, à tel point que l'on peut se demander dans quelle mesure il n'est pas un long clip pour la chanson.
Les notes de saxophone rappellent l'ambiance de " Cowboy Bebop ". C'est une chanson triste et belle. Comme un long travelling sur une ville éclairée de nuit, d'une beauté contemplative.
Et le disque se termine un peu de la même manière qu'il avait commencé. Par une douce ballade acoustique au piano. " Okitegami " égraine de petites notes de piano et la façon faussement " naïve " de chanter qu'adopte Maaya en font une chanson parfaite pour clore le disque. C'est un au revoir doux et discret comme une petite berceuse qui nous dirait, c'est l'heure de dormir maintenant.

Pour conclure sur ce quatrième album. On peut dire qu'il a une nette tendance folk. La guitare et le piano en sont des instruments majeurs de nombreuses chansons. Les sons sont plus étudiés, les mélodies plus originales, le parti pris est moins pop, mais plus " expérimentale ". Maaya a mûrit et l'on peut le ressentir. Sûrement dans ses textes, bien que je ne les comprenne pas, mais surtout dans sa manière de chanter. Elle prend plus de risque, est moins constamment dans les aigus et joue avec ses variations. Yoko semble avoir compris cette évolution de sa jeune protégée et lui façonne un disque plus intimiste, moins conventionnel, mais toujours aussi mélodieux. On retrouve le meilleur de ces anciens album " Dive " ou " Lucy ". Ce qui en fait son disque le plus intéressant jusqu'à présent.
Souhaitons lui beaucoup de succès et que les deux demoiselles continues sur le chemin qu'elle sont en train de tracer. Nous les suivrons alors les yeux fermés comme Alice en direction du Pays des Merveilles.
discographielogo déco

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